dimanche 17 janvier 2016

Le blog des Galufres

Le blog des Galufres.

Gourmets et gourmands, amateur de bon repas entre amis dans la convivialité et la joie, voici un blog tout fait pour vous.

Fort de mon expérience sur "Louis le Galoup" où, comme tous ceux qui connaissent ma série phare le savent déjà, je terminais chaque volume par quelques recettes raconté à ma manière, j'ai voulu me replonger avec délice dans la gastronomie, mais cette fois à travers un blog ou je présenterais mes recettes préférée.

J'en ai parlé à mon ami Lionel Marty, auteur de Bande dessinée chez Delcourt, Dupuis et Casterman, et son amie Cécile Brosseau elle aussi auteure de bande dessinée chez Bamboo et tous les deux aussi doués l'un que l'autre, qui ont décidé d'accompagner ma plume de leurs crayons...

Voici donc pour vous un blog culinaire, plein d'humour de textes truculents et d'illustrations désopilantes pour cuisiner en rigolant.

Si vous avez aimé les recettes du Galoup, celles-ci devraient vous plaire aussi.

Bon appétit.

http://leblogdesgalufres.blogspot.fr/


jeudi 14 janvier 2016

Tellucidar est Arrivé !


Tout beau tout chaud tout neuf,  je viens de recevoir hier mes exemplaires de "Tellucidar",  mon nouveau roman à paraître le 26 janvier aux éditions Scrineo.

Vous y trouverez de l'Aventure avec un grand "A" de la Romance,  du Mystere, de l'Action,  du Rêve,  des dinosaures,  des civilisations disparues des heros, une princesse d'ailleurs courageuse des personnages surprenants et un vrai méchant qui a de la gueule et du charisme et un monde perdu bref,  tout ce qu'on peut vouloir pour rêver et oublier,  quelques heures durant,  la grisaille du quotidien.

Et si vous voulez avoir un avant goût suive ce lien, j'ai enregistré sur YouTube les premier chapitre en mp3... laissez-moi bous racontée. ..

Et cette formidable aventure commence bien sûr chez moi, dans montagens d'Auvergne. ..

Le Prologue :


Le premier chapitre :


Le second chapitre :


Et le troisième :


Bonne écoute et... Bienvenue en Tellucidar !

mardi 30 septembre 2014

De la culture de la Banane et de la Litterrature.


De la culture de la Banane et de la littérature.

 

Connaissez-vous la différence entre la culture de la banane et la littérature ?

Cherchez…

Cherchez encore…

Vous ne trouvez pas ?

C’est normal...  il n’y en a aucune !

Je vous devine sceptique.

Que je vous explique…

Vous me connaissez tous, je ne suis pas d’un naturel bougon, pourtant aujourd’hui, je vais pousser un coup de gueule.

Figurez-vous que voici quelque temps, au gré de mes pérégrinations, j’égarais mes pas dans une grande librairie dont je tairai le nom.

Le libraire m’ayant reconnu, il s’empressa de me demander les différents ouvrages que j’avais publiés, ce que je fis avec un certain plaisir (avouons-le sans fausse pudeur, il est toujours agréable, pour un auteur, qu’on le reconnaisse. Ceux qui vous diront le contraire sont des hypocrites).

 Mais à peine avais-je terminé qu’il me lança, à brûle pourpoint, sans préliminaires aucun, à sec, si j’ose dire :

« … Et vous en vivez ? Vous n’avez pas un vrai métier ? »

J’en suis resté sans voix (chose qui, ceux qui me connaissent peuvent en attester, est assez exceptionnel).

«  Vous n’avez pas un vrai métier ? »

Remettons les choses en perspective pour mieux comprendre le titre de ce post, mon assertion première et l’étrange similitude qui existe entre l’auteur de roman… et le producteur de bananes.

Mais revenons à notre libraire, qui me fixait tantôt avec un mélange de pitié et de mépris diffus.

Là, soudain, devant ce regard condescendant,  j’ai eu la très déplaisante impression de me retrouver dans la situation d’un petit producteur de bananes brésilien ou africain, qui, entrant chez un primeur français, et avisant les prix auxquels étaient vendus ses bananes, à l’autre bout de la chaîne, entendrait l’honnête commerçant  lui demander :

«    Et la banane tu en vis ? Ou tu fais un vrai métier en plus ? »

Cette question, et cette réflexion, je les ai entendues tant et tant de fois, jusque dans mes proches relations, que j’ai renoncé à en tenir le compte… Invariablement je me dis que je vais écrire ce post mais je l’avais jusqu’à présent repoussé.

Cette fois c’était la bonne.

« Vous en vivez ? »

Ces trois mots… Ces trois mots qui sous-tendent implicitement le fait que, comme pour la banane, dans la chaîne du livre, de l’éditeur à l’imprimeur, au diffuseur, aux distributeurs, commerciaux, attachés de presse, journalistes littéraires… (j’en oublie, ajoutez-les vous-même, comme disais Desproges, je ne sais pas faire les bouquets), tout un petit monde vit grâce au livre, tous sauf… celui qui est à la base de tout. Lui on lui demande s’il a : « Un vrai métier en plus »…

Un vrai métier…

Comme si écrire, du lever du soleil et souvent jusqu’à une heure fort avancée de la nuit, retravailler ses textes, ses intrigues, encore et encore, pour qu’elles emportent les lecteurs et les fassent voyager, assurer la promotion de ses livres, en salons, aux quatre coins de la France, auprès des médias, n’était pas un vrai métier…

Comme si faire oublier, le temps de quelques pages, la grisaille du quotidien à ses contemporains, leur donner le goût de la lecture pour les plus jeunes, les sensibiliser à certaines choses, les inviter à réfléchir, à notre monde, à l’humanité, à notre futur, que sais-je ? Les aider à se réaliser, à se découvrir ou se retrouver, ne valait rien ou était donné à tout le monde. Comme si tout cela était si facile, si futile et sans valeur, qu’on ne pouvait décemment espérer vivre avec.

C’est une passion voyons ! Pas un métier digne de ce nom ! Le vrai travail est forcément pénible, preuve en est qu’il dérive du mot latin tripalium  désignant un instrument de torture et signifie originellement, en ancien français « tourment ou souffrance » c’est tout dire.

Cela signifie donc qu’un métier que l’on fait par passion n’est pas un vrai métier, mais un simple hobby. On ne peut en aucun cas espérer en vivre. Pourtant, et c’est bien là le paradoxe, beaucoup de gens en vivent… sauf l’auteur lui-même.

Vous en vivez ?

C’est étrange, mais personne n’aurait l’idée de poser cette question à un grand scientifique qui mène, lui aussi, au bout du compte, du moins je l’espère, ses recherches par passion…

Alors oui, on me dira que les recherches des scientifiques auront des applications concrètes. Elles serviront à envoyer un homme sur Mars, ou bien soigner une maladie incurable, découvrir une nouvelle forme d’énergie qui changera le monde de demain, et c’est tout à fait vrai.

Mais nos histoires n’apportent-elles pas du rêve à des milliers de lecteurs, hommes, femmes et enfants ? Ne leur permettent-elles pas de s’évader, de mieux supporter un monde pas toujours rose ? De s’endormir le soir en embarquant un peu de merveille sous leurs paupières ? De se  remonter le moral quand tout va mal ? De patienter dans la salle d’attente du médecin ? De supporter les interminables trajets en métro, RER ou train ? De regarder le monde et les autres, soi-même, avec un regard différent ?  De changer, de se construire aussi. (Si je le dis c’est parce que j’ai conscience, moi-même, de m’être en partie construit par mes lectures).

 Non, je ne pense pas que cela soit aussi insignifiant que ça.

 Dans nos livres certains ont déjà voyagé sur Mars et bien plus loin encore, ou dans le futur, et peut-être un de ces voyageurs, après avoir visité d’autres mondes entre nos pages, pour réaliser son rêve d’enfant, mettra au point la fusée qui enverra les premiers hommes sur Mars…

Quant à croire que cela n’est pas un travail…

Dans une de ses rares interviews, Céline raconte qu’un sinistre inconnu, justement oublié, lui a un jour affirmé, avec un bel aplomb, en parlant de l’écriture :

« Pour vous c’est facile, vous avez un talent. »

« J’t’en foutrais du talent. » Aurait répondu Céline. « C’est du travail oui ! »

Oui, l’écriture est une passion, mais le fait de vivre de sa passion enlève-t-il pour autant la sueur de l’homme quand nous trimons sur une scène particulièrement retorse à se laisser décrire ? Quand, pour la dixième ou quinzième fois, nous achoppons sur le squelette d’une de nos histoires qui n’a pas encore la forme que nous souhaitons pour elle ? 

Oui, cela parait facile, quand on lit, insolent de facilité, même, parfois, mais c’est justement là tout le travail de l’auteur, ce travail qui doit, pour le lecteur, demeurer invisible.

Céline, dans la même interview, comparait très joliment un livre à une croisière.

 Le lecteur, quand il ouvre un livre, monte à bord d’un bateau. Ce qu’il attend, c’est que l’auteur l’embarque, l’amène en voyage, lui fasse oublier son quotidien, le fasse rire, frémir et pleurer… Et comme le passager d’un de ces superbes paquebots, qui va s’étourdir au casino ou dans la salle de bal, sur le pont croisière, il se fiche de savoir comment marchent les moteurs et comment le mécano les fait tourner ou les répare dans le cambouis,  la crasse et la sueur…

Pourtant, ce travail existe, c’est le nôtre, celui qui ne se voit pas, les centaines, les milliers d’heures que nous passons à peaufiner nos livres, à les retravailler, les couper, les rallonger, les distiller pour en tirer la quintessence de l’émotion, les rendre le plus parfaits possible afin d’emmener nos lecteurs en voyage.

«  Un vrai métier… »

Aurait-on eu l’idée de poser cette question à Victor Hugo, à Balzac (qui n’avait jamais un sous vaillant et louait des appartements avec deux issues pour pouvoir fuir les huissiers par derrière quand ils entraient par devant), à Stendhal ou à bien d’autres, plus récents ?

Alors oui, tous les libraires ne pensent fort heureusement pas comme celui-là. J’en connais beaucoup qui seraient scandalisés qu’on pose une telle question à un auteur, ma meilleure amie est d’ailleurs libraire, et ça ne lui viendrait pas à l’esprit…

Les libraires sont nos plus précieux soutiens, ceux qui conseillent nos livres et les font connaître auprès de leurs lecteurs qui sont aussi les nôtres. Sans eux, il n’y aurait plus d’auteurs, du moins, plus d’auteurs français, à part quelques best sellers. C’est bien pour ça que nous devons, en ces temps difficiles où le métier du livre évolue très vite, et pas toujours pour le meilleur, les soutenir à notre tour comme ils nous soutiennent…

Je sais aussi très bien, hélas, que cette idée que l’écriture, contrairement à la chanson, au théâtre, au cinéma, à la danse, où que sais-je encore, dans le domaine de l’art,  n’est pas un « vrai métier » est profondément ancrée dans beaucoup d’esprits. Que voulez-vous, il traîne, dans notre culture, l’idée qu’on ne doit pas prendre plaisir à son travail, qu’on doit souffrir pour mériter sa pitance, et donc qu’un travail/passion n’est pas un vrai travail.

Cette question en elle-même n’a rien de méchant et ce libraire, j’en suis convaincu, ne pensait pas à mal, mais c’est justement ce que révèlent ces mots, la banalité de l’idée qu’ils véhiculent, que je refuse ici.

« Un vrai métier… »

Oui, l’écriture est une passion, et oui, je continuerai d’écrire même si je n’étais pas payé pour ça, je continuerai d’écrire même si c’était interdit, au risque d’être condamné… Mais je le redemande : cela enlève-t-il quoi que ce soit à la valeur de notre travail ?

En tout cas maintenant, en ce qui me concerne, voilà ce que je répondrai si d’aventure on me pose une fois encore cette question avec ce regard condescendant que je commence à bien connaître :

« Oui, j’ai un vrai métier, celui de vous faire rêver, rire, pleurer, frémir, ressentir, réfléchir, celui de vous faire oublier vos soucis et vos misères, de vous croire, le temps d’un chapitre ou deux, un héros ou une héroïne de légende. Tout cela, je le fais avec mon stylo, ma feuille ou le clavier de mon ordinateur, c’est une forme de magie. En somme, tout bien considéré, et comme mes confrères, je suis une sorte d’ouvrier hyper qualifié, car ce que je fais, les histoires que j’écris, personne ne pourrait et ne pourra les écrire à ma place... »

Alors je serre la main à tous les petits producteurs de bananes du monde, et quant à moi, je vais reprendre mon stylo et mon clavier et me remettre à cultiver les miennes…

Et au fait, vous, c’est quoi votre vrai métier ?

Jean-Luc Marcastel                                                        Aurillac Le 29 septembre 2014

vendredi 27 septembre 2013

Frankia en poche de Luxe

Bonsoir à Tous.
 
Certains d'entre vous le savent peut être déjà, mais depuis le 06 septembre, les éditions Mnemos ont réédité  ma saga Frankia en édition de poche.
 
Pour ceux de mes lecteurs qui ne la connaîtraient pas, sachez que Frankia est une histoire se déroulant dans une France parallèle "Frankia" où existe la magie, les orcs, les elfes, les nains, etc...
 
Mais les habitants de ce monde, loin de rester enfermés dans un moyen-âge éternel, ont appris à utiliser la magie de leur univers et l'ont formalisée.
 
Ils disposent ainsi de machines à vapeur dont les moteurs fonctionnent grâce à des élémentaires de feu liés, de l'électricité grâce à des "centrales" où des élémentaires de foudre invoqués déchargent leur énergie... Ils altèrent la trame même de leur réalité grâce à des protocoles technomanciens très précis, alliant le son, le geste et la lumière pour modifier la portée harmonique de la matière.
 
Dans ce monde, les orcs ont été colonisés, ont aidé les Frankien pendant "leur première guerre mondiale", mais on se méfie d'eux et on les traite par le mépris.
 
Quand commence le récit, les Teutoniens,  grâce à leur mécanochimères (des créatures de métal animées par magie), se sont emparés d'une bonne part d'Europa et du nord de Frankia et y imposent leur ordre noir.
 
Les elfes, créatures d'origine végétale, sont poursuivis, persécutés et exterminés par les Teutoniens et leur maître... On les décrit comme des créatures pernicieuses, qui ressemblent à des humains mais n'en sont pas, des simulacres qu'il faut dénoncer car ils n'existent que pour pervertir et dévoyer la jeunesse d'Europa... Du moins est-ce ce qu'affirment les autorités toutes vendues à l'envahisseur et à sa propagande.
 
Mais Loïren, un jeune Frankien amnésique recueilli et élevé par Gralk Orug Korg, un ancien chef de tribu orc, va un jour porter secours à une jeune elfe en détresse poursuivie par la milice et la ramener dans la maison de son père.
 
Dès lors, il va entraîner les siens, Gralk, son Père et Morkhaï, son frère adoptif, dans le conflit qui ensanglante cet univers, car Faëllia s'Aïlenn Shaar Yggdrassaï, la jeune elfe à la beauté miraculeuse qu'il a recueilli, est la Dernière prêtresse reine des elfes, celle que recherchent toutes les forces de Teutonia; le Dernier espoir de son peuple, celle qui, seule, peut se dresser contre l'Uberkaïser Von Drakho et ses ténèbres de métal.
 
Frankia est une histoire de nuit, de combat, de résistance, de peur et de violence, celle d'hommes et de femmes entraînés dans la tourmente d'un monde devenu fou, mais avant tout chose, une histoire d'amitié et d'amour qui transcende les barrières de races et de cultures...
 
C'est une œuvre imaginaire bien sûr, et un histoire d'aventure avant tout, mais sous le masque du fantastique, les sentiments, les émotions sont bien réels, et j'ai utilisé, dans ces pages, bien des témoignages que j'ai recueillis autour de moi, sur cette sombre période de notre histoire qu'il ne faut pas oublier... pour que jamais elle ne revienne.
 
A travers l'imaginaire, je convie les lecteur à revivre et ressentir un peu de ces heures sombres et à partager la peur et l'espoir de ceux qui les ont vécues...
 
Mais avant tout, comme dans mes autres livres, j'espère vous émouvoir et vous faire rêver.
 
Je suis très content de cette édition poche d'abord parce qu'elle est de très belle facture et que l'illustration de couverture de Bastien Lecouffe-Deharme est vraiment magnifique et correspond tout à fait à ce que voulais pour ce livre. Enfin, j'ai réalisé personnellement les en-tête de chapitre et les illustrations noir et blanc intérieures qui parsèment le livre...
 
Je voulais donc remercier Nathalie Weil et les éditions Mnemos pour cette superbe édition qui me comble en tant qu'auteur.
 
Si certains d'entre vous avez hésité sur le grand format peut être vous laisserez-vous tenter par le poche qui n'a rien à lui envier (si ce n'est sa taille) et qu'on peut emporter partout.
 
Et comme une bonne image vaut mieux qu'un long discours; voici la couverture du premier volume (il y en aura 2) de Bastien Lecouffe-Deharme :
 
 
Et en ce qui concerne les illustrations intérieures réalisées par ma modeste personne, en voici un exemple :
 
 
En espérant vous avoir donné envie de découvrir Frankia, ce n'est pas le Galoup, ni Alban ni le Dernier Hiver, mais cela reste du Marcastel....
 
Et pour ceux qui se demandent à quel genre appartient cette saga, je dirai de l'Uchronie Fantasy-Steampunk...
 
Non, oubliez les étiquettes, je les déteste. J'ai horreur qu'on enferme les livres dans des petites cases, comme des fruits et légumes à l'étal du primeur...
 
En fait, je dirai, comme pour tous mes livres : " C'est une histoire... Voulez-vous que je vous la raconte ?"
 
Et je ne résiste pas à la tentation de vous présenter Faëllia, mon héroïne:
 
 
 
J'espère vous avoir donné envie de la rencontrer...

jeudi 13 juin 2013

Le Galoup soutient Papageno

Ceux d'entre vous qui me connaissent savent que, comme l'aurait dit Desproges, je suis le contraire d'un auteur engagé, je suis un auteur dégagé. Je ne me mêle jamais de politique, je ne fais pas de grands discours sur des idées fumeuses. Si j'ai des choses à dire, je les dis à travers mes histoires, mais ce sont mes idées personnelles et elles n'engagent que moi.

Cependant, il est venu récemment à ma connaissance un fait auquel je ne peux rester insensible et une cause que je ne peux que défendre et qui mérite que le Galoup que je suis ouvre sa gueule de Cantaloup.

Il existe, à Clermont Ferrand, une des librairies jeunesse indépendantes les plus anciennes de France, une véritable institution, la librairie Papageno, qui fait également partie des librairies Sorcières, réseau gage d'indépendance et de qualité. Cette librairie est menée par Florence, une libraire merveilleuse, qui, depuis des années, met sa passion au service des enfants, des jeunes et de ceux qui le restent,  pour leur faire aimer les livres et leur donner le goût de la lecture.

Je ne vous ferai pas le couplet sur les temps difficiles que nous traversons tous, on nous le tartine déjà assez tous les matins au petit déjeuner et je ne veux pas ajouter à la sinistrose ambiante, merci. Mais sachez néanmoins que les libraires, et en particulier les libraires indépendants, ne sont pas épargnés...

Or il se trouve que, pour des questions d'attribution de marché public, Papageno vient de perdre 25% de son chiffre d'affaire et est donc dans une situation difficile.

Aussitôt, lecteurs et amis de la librairie, de tous horizons, se sont mobilisés pour soutenir Florence et sa librairie.

Une pétition a même été mise en ligne que je vous enjoins à signer.

Pourquoi me direz-vous ?

Parce que le jour où tous les libraires indépendants auront disparu de notre pays, nos rues seront bien tristes;  qui sera là pour nous conseiller dans nos lectures et donner à nos enfants le goût des livres ? Pour prendre le temps de faire découvrir, de partager sa passion ?

 Et pour l'auteur que je suis, je me demande ce que deviendront nos livres quand les libraires, qui sont nos premiers prescripteurs, auront disparu et qu'il ne restera que les grands groupes (que je ne nommerai pas) pour vendre des best sellers et des traductions en laissant mourir la littérature française de l'imaginaire...

Il est de l'intérêt de tous, aussi bien lecteurs qu'auteurs et même éditeurs, qu'existent encore les librairies indépendantes, de se mobiliser... et ça commence maintenant, aujourd'hui...

Alors pour le coup, oui, le Galoup dit: Si vous aimez les livres, suivez ce lien et aidez Florence et Papgeno...

http://www.petitions24.net/soutien_a_papageno



mercredi 5 juin 2013

La geste d'Alban tome 02... Le conteur revient...

Un petit post pour vous dire que la sortie d'Alban 02 approche à grands pas. J'ai terminé les ultimes corrections et relectures du "bon à tirer" et transmis tout ça à mon éditeur.

Les fichiers devraient partir en impression ces jours çi, si ce n'est pas déjà fait, et le livre devrait être imprimé sous peu... Après, le temps que le diffuseur le recoive et le distribue et il devrait parvenir sur les tables de vos libraires.

Officiellement la date de sortie devrait se situer aux alentours du 20 juin si toute la chaîne fonctionne comme il faut...

Bientôt, le conteur reviendra frapper à votre porte pour vous narrer la suite de... La Geste d'Alban.

Des Galoups à la Comédie

Bonjour ami lecteur de Montpellier ou d'ailleurs.
Un petit post aujourd'hui pour vous dire que je serai, ce weekend, à partir de samedi et jusqu'à dimanche, en dédicace à la Comédie du Livre, à Montpellier, sur le stand de la librairie Nemo,
Je serai accompagné de mon illustrateur, Jean-mathias Xavier. Ceux qui viendront nous voir auront donc droit à une double dédicace, la mienne et la sienne... Un peu de calligraphie médiévale, un sceau et un dessin...
J'adore ce salon, c'est comme des vacances à la mer... Si vous ne connaissez pas encore la Comédie du Livre, venez donc y égarer vos pas... nous vous y attendrons. Et puis montpellier est une ville magnifique...

jeudi 4 avril 2013

Un Galoup à Limoges

Et tant que je suis sur mon blog (ce n'est pas si souvent diront les mauvaises langues) j'en profite pour vous dire que je serai ce weekend, les samedi 6 et dimanche 7 Avril, au salon du livre de Limoges, sur le stand de la librairie "Rêv'en Pages".

Le "Dernier Hiver" est à l'honneur car il a été sélectionné pour deux prix, le prix Izzo et le Prix passerelle des collèges et lycées...

J'invite donc tous mes lecteurs limousins à venir me voir et ce d'autant que je serai accompagné de mon confrère Bertrand Puard, l'auteur des "Effaçés" qui est aussi sympathique que talentueux.

A bientôt à Limoges.

Un weekend à Bagnols-sur-Cèze

Je voulais ici réparer une injustice, car une chose poussant l'autre, j'avais oublié de rédiger un petit post pour remercier toute l'équipe de "Pages Cèze" qui nous a invité, mon épouse et moi même, au 12eme Festival du Livre et de la Bande Dessinée de Bagnols-sur-Cèze.

Merci à tous pour votre passion et votre gentillesse, votre énergie inépuisable.

Merci également pour le prix Jean-François Pons" qui m'a été remis et qui m'a profondément touché (grand moment d'émotion).

J'ai passé un merveilleux weekend dans vôtre ville si accueillante, au pied du Ventou, où se déroule "Les Trois messes basses" une des histoires qui a bercé mon enfance (et que je me ré-écoute régulièrement lue par Fernandel, chacun ses petits plaisirs).

Je ne saurais trop dire à tous mes collègues et confrères la générosité de votre acceuil et le bonheur d'être parmi vous et leur souhaiter la chance d'être invités à votre salon.

Pour cette belle rencontre, ces moments de joie et d'émotion, merci à tous.

Et pour illustrer mon propos, une petite photo.

mardi 2 avril 2013

Trolls et Galoup

Et me voilà donc de retour du salon Trolls et Légendes, à Mons, en Belgique, ou j'étais en dédicace avec mon compère Jean-mathias pour les éditions Matagot.

Le Galoup que je suis en revient fatigué mais surtout heureux des rencontres avec les lecteurs de Belgique et d'ailleurs qui sont venus nous trouver ou nous retrouver. C'était vraiment merveilleux.

Merci à tous d'avoir si bien acceuilli Louis, Alban, et nos modestes personnes.

Un pur moment de bonheur, de convivialité et de rêve  que ce salon... Et pour le prouver, voiçi une photo.

mardi 19 mars 2013

Le Galoup à Trolls et Légendes à Mons

Bonsoir à tous !
 
Non vous ne rêvez pas, c'est bien un nouveau post.

J'ai la joie, ce soir, de vous annoncer officiellement que mon complice Jean-mathias et moi même serons présents au salon Trolls et Légendes à Mons,  en Belgique, ce merveilleux rendez-vous de l'imaginaire où nous revenons pour la troisième fois pour avoir le bonheur de retrouver tous nos amis belges qui nous font, à chacune de nos visites, un si merveilleux acceuil.
 
Inutile de nous rechercher sur le programme officiel, une fois encore nous jouons les invités surprises de dernière minute et les marginaux puisque vous ne nous trouverez pas sur le stand librairie mais bien dans la partie jeux du salon sur le stand de notre éditeur "Matagot".
 
Amis belges et nordistes du Galoup et d'Alban, nous vous attendons donc les samedi 30 et 31 mars à Trolls et Légendes.
 
 

dimanche 20 janvier 2013

La Bête

Bonsoir à tous.

Un petit post ce soir pour vous dire que je viens de terminer une petite nouvelle de 15000 signes (8 pages) dont le titre est... "La Bête."

Cette nouvelle devrait paraître dans un anthologie nommée "Coeur de Loup", sous la direction de Charlotte Bousquet, aux éditions du Riez pour les imaginales 2013.

Je serai en bien agréable compagnie, jugez-en vous même, puisque on trouvera aussi dans ces pages des textes de Carina Rozenfeld, Nadia Coste, Marie Caillet et bien d'autres encore qui m'excuseront de ne pas les citer ici...

La nouvelle vient de partir ce soir...

mardi 20 novembre 2012

Alban nominé pour le Prix Actusf de l'Uchronie

C'est un auteur heureux qui vous parle ce soir car le premier volet de "La Geste d'Alban", ma nouvelle saga dans l'univers de "Louis le Galoup", aux Editions Nouvel Angle, qui a remporté cette année le prix Elbakin de "Meilleur roman de fantasy français jeunesse" vient d'être nominé pour le "Prix Actusf de l'Uchronie" qui sera remis aux "Rencontre de l'Imaginaire de Sèvres" le 8 décembre.
Sont aussi nominés, entre autres, des titre aussi excellents que "Béhémoth" de Scott Westerfeld et "Magie Brute" de Larry Coreia, que j'ai adorés tous les deux.
Je tiens donc à remercier les lecteurs et le jury d'Actusf d'avoir sélectionné Alban pour concourir en si prestigieuse compagnie.
Ce prix et le succès grandissant de l'Uchronie (genre que j'adore) sous toutes ses formes me donne bon espoir pour ma trilogie du "Simulacre" une histoire à mi chemin entre Alexandre Dumas et George Lucas, avec moult rebondissements, écrite avec verve et humour, dans la veine de feuilletonistes de jadis, qui est d'ores et déjà achevée et n'attend plus qu'un éditeur audacieux.
Je vous en parlerai plus avant dans un futur post...
 

mercredi 7 novembre 2012

Vivre en France au Moyen Age à travers Louis le Galoup

Bonsoir à Tous
 
Un petit post pour vous informer que l'expo sur laquelle je travaillais depuis un petit moment "Vivre en France au temps du Galoup" est enfin achevée.
 
Cette exposition, réalisée par votre modeste serviteur secondé par les conseils éclairés de son épouse Stéphanie Marcastel (enseignante en Histoire-Géographie au Lycée Emile Duclaux et Formatrice à l'IUFM d'Auvergne) et avec la collaboration de Jean-Mathias Xavier, a pour but de faire découvrir aux jeunes élèves des écoles et collèges la vie quoitidienne au Moyen-âge à travers le roman "Louis el Galoup".
 
Composée de dix panneaux, présentant chacun un aspect de la vie à l'époque médiévale (L'habitat, la société médiévale, l'alimentation, etc...) à travers des documents et des images variés et présentés de manière attractive, cette exposition, loin de n'être qu'une collection de belles images à accrocher aux murs, est un véritable outil pédagogique.
 
En effet, elle se double de deux livrets (le questionnaire des élèves et le livret de l'enseignant) directement téléchargeables sur le site d'Hachette :
 
 
Cette exposition vise à encourager et développer la transdisciplinarité (Français, Histoire-Géographie, Arts-Plastiques) et peut également se compléter de rencontres scolaires. 
 
Elle est envoyée gratuitement, pour la durée d'un mois, aux établissements qui en font la demande auprès des Editions Hachette à Cécile Benhamou dont voiçi le mail :
 
 
Et pour vous donner une idée de ce que je vous propose, voiçi un des panneaux et les explications qui vont avec...
 
Si l'idée d'une exposition attractive, vivante et conçue spécialement pour répondre aux demandes des enseignants ou documentalistes vous parle...
 
Cordialement
 
Jean-Luc Marcastel 
 
 
 

lundi 8 octobre 2012

Alban retenu pour le prix collégiens des Imaginales 2013

Re-bonsoir.
 
Un Dernier petit post pour ce jour décidément riche en bonnes nouvelles qu je savoure à leur juste valeur :
 
Je viens d'en recevoir la confirmation officielle, mais le tome 1 de La Geste d'Alban "L'enfant Monstre" a été officiellement retenu pour le "Prix Imaginales des Collégiens 2013", prix pour lequel le "Dernier Hiver" avait fini second l'année dernière.
 
Je suis donc doublement heureux aujourd'hui, et ce d'autant que je suis, par conséquent, invité aux Imaginales l'année prochaine et, comme j'adore ce salon qui est un des plus chaleureux et agréables que je connaisse... Je nage dans le bonheur.
 
Merci à tous ceux qui ont choisi Alban, il me tarde de revenir pour cette grand messe de l'imaginaire, cette parenthèse de rêve partagé dans un XXIeme siècle pas toujours rose.
 
 
 
 

Les Enfants d'Erebus

Et bien oui, je suis encore ici, malgré mon dernier post...

Alors certains d'entre vous vont se demander, avec juste raison, quel était la motivation exacte de ce délire cantalovcraftien...

Et bien c'était pour fêter un heureux évènement.

Je peux vous le dire ce soir, c'est officiel... Champagne !

Je viens de signer pour une série de trois livres avec les éditions J'ai Lu et une super éditrice de choc, j'ai nommé Florence Lottin que j'ai eu la chance de rencontrer cette année au Salon des Etonnants Voyageurs, à Saint Malo. Nous avons tout de suite accroché, je lui ai envoyé différents textes et l'un d'eux a retenu son attention, le premier tome d'une trilogie : "Les Enfants d'Erebus".

Mais alors, me direz-vous, de quoi est-il question ? Allez, un indice : Savez vous où se trouve le mont Erebus ?

Alors voilà de quoi vous faire patienter et gamberger un peu...


Les Enfants d’Erebus

 
Derrière ce titre énigmatique vous attend une aventure dans la grande tradition des Pulps américains qui ont révélé Lovecraft aux lecteurs du monde entier et inspiré des films comme « Indiana Jones ».

Si je cite ces deux références, ce n’est pas par hasard, mais parce que les « Enfants d’Erebus » se situe à la croisée de leurs routes.

Passionné par la terrible vision du monde du Maître de Providence j'avais depuis longtemps le projet de lui rendre hommage dans un récit moderne qui saurait passionner les lecteurs d’aujourd’hui. Les lecteurs... et les lectrices.

Ainsi, même si mon récit se présente comme une « suite » très libre des « Montagnes Hallucinées » (à mon sens une des plus remarquables nouvelles de H.P.Lovecraft), le personnage central en est une jeune eurasienne de 17 ans dans la France des années 30.

Jade, car c’est son nom, va découvrir le terrible mystère qui entoure le fiasco de l’expédition Antarctique dirigée par un ami de son père, et le secret de la mystérieuse relique que le malheureux a ramené de ces solitudes glacées… une relique convoitée par de redoutables personnages qui ne reculeront devant rien pour se l’approprier.

Non seulement Jade perdra son père et son foyer, mais découvrira, sur elle-même, son passé et ses origines, d’inquiétantes vérités… Sait-elle vraiment qui elle est ? Ce qu’elle est ? Quel terrible héritage porte-t-elle dans sa chair, qui semble tant intéresser ceux qui ont assassiné son père et subtilisé la relique ?

Pour répondre à ces questions, s’accepter elle-même et peut être sauver ce monde d’un péril immémorial, Jade traversera nombre de pays et d’épreuves, de Paris à l’Allemagne d’avant guerre, en pleine montée du nazisme, à l’Amérique du Nord et enfin à l’Antarctique…

Au cours de ses aventures, elle trouvera des alliés et peut être l’amour, mais peut-on aimer quand on est… Autre…

D’étranges forces et organisations occultes sont à l’œuvre, pour le bien comme pour le mal, mais qui, ou quoi, tire réellement les ficelles ? Qui sont vraiment ceux qui sont revenus de l’Antarctique ? Ceux qui, depuis, œuvrent dans l’ombre, à travers le monde entier, à de sombres desseins…

Qui sont… Les enfants d’Erebus ?
 

Jade a trois livres pour apporter une réponse à ces questions… Le premier est d'ores et déjà écris et dans les mains de mon éditrice, le second et le troisième... Je dois encore les rédiger.
 
Le premier tome des "Enfants d'Erebus" devrait sortir en début 2014 et les autres suivre assez rapidement...
 
Bref, j'ai du pain sur la planche et je suis heureux.
 
 

Gerbert et Chtulhu !


Je ne sais pas si je vivrai assez longtemps pour vous confier la terrible vérité que je viens de découvrir, une vérité que certains veulent cacher car elle pourrait bien menacer l'existence même de l'homme à la surface de cette planète...

 Vous souvenez-vous de cet étrange édifice que je vous montrais voici quelques temps ? 

 
 

Oui, il s'agit officiellement du clocher de l'église Saint Géraud à Aurillac qu'une respectable entreprise est en train de restaurer... Du moins est-ce ce qu'on voudrait nous faire croire.

La forme de cet intrigant échafaudage m'avait pourtant mis la puce à l'oreille et j'avais donc décidé de mener l'enquête et de "lever le voile" sur ces surprenants travaux...

Aujourd’hui, je sais, et mon esprit vacille au bord de l'abîme grimaçant de la folie... Des ombres étranges me guettent que ne génèrent aucune lumière et je me méfie jusqu'aux angles des murs de mon bureau où je me suis claquemuré pour écrire ce texte.

Il faut que je partage ce savoir avec vous avant qu'ils ne me retrouvent, car je les sais qui dévorent déjà leur chemin vers moi à travers le temps pour me faire disparaitre et sceller avec moi ce terrible secret.

Il faut que je vous raconte.

Comme certains d'entre vous doivent déjà le savoir, vers l’an 945 naissait, à Belliac, près d’Aurillac un jeune pâtre qui, remarqué par les moines pour son esprit vif, fut recueilli par ces derniers au monastère bénédictin fondé par Saint-Géraud.

En 963, le Comte Borrell II de Barcelone, en route pour Rodez, fit halte à Aurillac, le remarqua, et l’emmena avec lui pour poursuivre son instruction dans les abbayes catalanes parmi les plus brillantes de l’époque du fait de leur contact avec le califat omeyyade de Cordou.

On connait la suite : Gerbert devint un lettré, qui introduisit les mathématiques en France, et devint Pape en 999 sous le nom de Sylvestre II et ce jusqu’en 1003… Le Pape de l’an mil… Cette période terrible de présages et de phénomènes inexpliqués…

Car ce que les biographes officiels ne savent pas, c’est que Gerbert, dans une des bibliothèques d’un monastère catalans, trouva un livre volé dans la bibliothèque du calife Al-Hakam II alors une des plus riches de cette époque… Un livre écrit en arabe, et rédigé par un sage devenu fou : Abdul al-Hazred… Le Nécronomicon.

Or, parcourant les pages de cet effroyable ouvrage, cette porte ouverte sur un savoir ancien et interdit, Gerbert y perdit à la fois sa raison et son âme et tomba sous la coupe de puissances immémoriales pour qui :

« N’est pas mort qui a jamais dort et en d’autres éternités peut mourir même la mort. »

Les Grands Anciens… Et parmi eux… Le Grand Cthulhu pour qui montent de quelques coins reculés du monde, où ses disciples célèbrent encore son culte impi et sanglant, les syllabes immondes de ce chant maudit :

« Ph'nglui mglw'nafh cthulhu r'lyeh wgah'nagl fhtagn »

Que l’on peut traduire par ces mots sinistres :

« Dans sa demeure de R’lyeh la morte, Cthulhu attend et rêve. »

Il attend que les astres soient alignés, que ses disciples infernaux célèbrent son retour par les rituels appropriés, pour que sa cité engloutie au milieu du Pacifique remonte à la surface, que les portes de son tombeau s’ouvrent et les hommes et leur monde sombreront dans les ténèbres et la démence.

En l’an mil, Gerbert, œuvrant dans l’ombre pour son maître faillit réussir, pour preuve, les terribles équations mathématiques qu’il mit au point et les phénomènes extraordinaires et les visions terribles, les évènements funestes et les monstres qui émaillèrent cette période troublée…

Mais Gerbert échoua, la conjonction était passée, les astres n’étaient plus alignés, son maître devrait attendre mille ans encore avant que les conditions pour son retour soient réunies.

Gerbert fit donc croire à sa mort en 1003...

Mais ce qu’ignoraient ces contemporains, c’est que son maître, par quelque terrible pacte, lui avait donné le don de longue vie. Gerbert ne mourut pas, mais plongea dans une profonde catalepsie. Ses disciples récupérèrent son corps et vinrent, en grand secret, l’enterrer sous son église de Saint-Géraud dans une crypte secrète…

Et aujourd’hui, oui, aujourd’hui, les étoiles sont de nouveaux alignées, et Gerbert, depuis quelques années réveillé de son sommeil millénaire, et gorgé du sang d’innocentes victimes grâce auxquelles il peut conserver sa vigueur surnaturelle, œuvre en secret au retour de son maître.

 

Ainsi, la réfection du clocher de Saint-Géraud cache en fait la mise au point d’un missile transcontinental invisible que Gerbert projette de lancer d’ici quelques mois. Ce missile, se séparant en trois, frappera simultanément les Etats-Unis et la Russie, déclenchant une riposte immédiate et une guerre nucléaire qui dévastera la terre et plongera le monde dans une nuit sans fin…

Mais pire encore, le troisième segment du missile plongera vers l’Océan Pacifique, s’enfoncera sous les flots, toujours plus profond, jusqu’à frapper la dorsale abyssale et générer une secousse qui soulèvera hors des abîmes la monstrueuse cité de R’lyeh et libérer sur ce monde blessé celui qui, depuis si longtemps, attend de remettre ce monde sous son joug de terreur et de démence…

Maintenant, vous aussi partagez ce terrible secret…

Ce soir je vais essayer de mettre un terme à cette démence en m’enfonçant dans les profondeurs insoupçonnées de Saint-Géraud pour aller y combattre Gerbert le maudit et l’empêcher de mettre à exécution son projet d’apocalypse…

Si j'échoue et que je disparais, il vous reviendra de prendre le flambeau.

Car déjà je sens autour de moi l’ombre se mettre à frémir… Les angles de la pièce se mettre à bouillonner, une fumée parait en sortir…

Ils m’ont retrouvé, ils sont là… Gerbert les a invoqués depuis les limbes mathématiques et démentielles où ils rôdent, affamés, efflanqués et sans repos… Ils ont suivi ma trace à travers les angles du temps, et maintenant ils m’ont retrouvé… Les chiens de Tindalos !

Oh Seigneur, il faut que je trace le signe, il faut…

lundi 24 septembre 2012

Une dédicace à la fin du monde

Bonjour à tous...

Non, ne vous inquiétez pas, je ne cède pas à une crise de millénarisme aiguë, non, non, non, j'ai déjà au moins survécu à trois ou quatre fins du monde, alors une de plus une de moins...

Par contre, je serai, demain, en dédicace au "Dernier Bar Avant la Fin du Monde" au 19 avenue Victoria, à Paris, vers Chatelet, à partir de 16h.

En plus, demain soir, en ce même vénérable établissement, se déroulera la remise officielle des prix Elbakin 2012 et ceux d'entre vous qui sont venus égarer leurs pas sur mon blog savent déjà qu'Alban à reçu le prix Elbakin du meilleur roman fantasy jeunesse français.

Oui, je suis un auteur heureux.

Et donc, demain à patir de 16h, vous savez ou me trouver.

dimanche 26 août 2012

Alban prix Elbakin meilleur roman fantasy francais jeunesse

Je sais, je sais, cela fait encore une fois très longtemps que je n'avais pas ajouté de post sur mon blog et certains d'entre vous pouvaient croire, à juste titre, que j'étais perdu dans le temps et l'espace...

Mais non, je suis bien là, et, cette fois, je ne pouvais surseoir, il fallait que j'annonce la nouvelle à tous mes lecteurs et amis car j'ai envie de la crier sur les toits, alors voilà :

(Roulement de tambours et trompettes genre celles qu'on entend dans Ben'Hur lors de son triomphe à Rome, j'adore cette Bande Originale)

Alban a reçu officiellement, ce weekend, le prix Elbakin du meilleur roman fantasy francais jeunesse à la convention de Sémoy 2012!

Alors je suis vraiment très, très touché, tout d'abord parce que c'est mon premier prix, ensuite parce que les membres d'Elbakin sont des gens merveilleux et passionnés qui consacrent leurs loisirs à faire vivre, au même titre que les auteurs et les éditeurs, ce petit monde de l'imaginaire si cher à notre coeur. Enfin ce sont tous, et je dis bien tous, des personnes vraiment sympathiques dont la bonne humeur et l'énergie illuminent les salons et fêtes fantastiques de notre pays... 

Merci à tous, du fond du coeur.



mercredi 13 juin 2012

Le déluge à Chalvignac

De retour d'Ussel, Jean-mathias et moi avons porté nos pas à Chalvignac, une petite commune à la limite incertaine du Cantal et de la Corrèze où se déroulait, pour la septieme année consécutive, le salon du livre... de Chalvignac.

L'acceuil était toujours aussi sympathique que les autres années, le cadre soigné et les auteurs chouchoutés, la preuve en image.



Comme vous pouvez en juger au dessus, nous n'avons pas l'air malheureux Jean-Math et moi.

Le seul point noir de ce dimanche, le temps... Une météo abominable, un vrai déluge, qui, de la journée, n'a quasiment pas cessé... Fort heureusement pour nous, nous étions au sec et bien chauffés.

Mais qu'à cela ne tienne, l'accueil qui nous a été réservé était merveilleux et la compagnie fort agréable puisque nous y avons retrouvé nos amis Tony Rochon et Daniel Brugès et son épouse, Christiane et avons passé en leur compagnie une excellente journée.




Tony en train de travailler à son dernier ouvrage...

Merci donc à Célia, notre Libraire de Barbe Bleue, à Salers, qui nous a reçus, ainsi qu'à tous les organisateurs du salon et les bénévoles pour cette bonne journée...







Les Zincorreziens

Mais que dissimule cet étrange vocable ? Vous demandez-vous sûrement. Et bien je vais vous le dire : une association dynamique et des gens passionnés qui ont organisé, pour la première fois, un salon du livre jeunesse à Ussel le samedi 9 juin 2012.

Mon complice, Jean-Mathias, et moi même, y avons été invités et avons passé une merveilleuse journée en compagnie des autres auteurs et illustrateurs présents, parmis lesquels de grands noms de l'imaginaire comme Alain Grousset ou Christian Grenier avec qui votre serviteur a eu l'honneur d'animer un café littéraire sur le thème de la science-fiction.

Les lecteurs, jeunes ou moins jeunes, étaient au rendez-vous et les rencontrer a été un vrai bonheur tout au long de cette journée.

Merci donc à tous les Zincorreziens pour leur passion et leur énergie. Pour une première, c'était un coup de maître.


Et non, vous n'avez pas la berlue, cette fois ce n'est pas Jean-Mathias qui partage le stand avec moi, mais ma belle qui, toute la journée, m'a secondé et a même assuré la permanence les deux heures où je suis parti au café littéraire. Merci à elle.

Un Weekend au pays de l'Imaginaire

Et oui, il y a deux semaines encore, votre serviteur se trouvait à Epinal, plus exactement aux Imaginales, cette parenthèse magique, une des grand-messes de l'année dans le monde du rêve.

J'y ai encore passé quatre jours merveilleux, de dédicaces en causeries, puisque le "Dernier Hiver" et "Alban" étaient tout deux en compétition respectivement pour le prix Imaginales des Collégiens et le Prix Imaginales Jeunesse.

J'y ai retrouvé des amis, comme Pierre Bordage et Daniel Henocq, fait de nouvelles connaissances, je tiens à remercier mes trois voisines de dédicace, Marie Caillet, Nathalie Legendre et Carina Rosenfeld, avec qui j'ai passé un merveilleux salon. Ainsi que Charlotte Bousquet, toujours aussi adorable, qui a remporté cette année le prix des collégiens et que je félicite pour sa victoire.

Enfin, une dédicace spéciale à ma copine Valerie Lawson d'Elbakin pour les bonnes tranches de rigolade, à Jean-Luc Riviera pour nos mauvais goûts communs et le très agréable repas que nous avons passé en semble, et enfin à Cassandra o'donnell et à David, son mari, pour cette super soirée  aux babouches.

Et bien sûr, ce post ne serait pas complet sans un grand, un immense merci à Stéphanie Nicot, Bernard Visse et à tous les intervenants, acteurs et bénévoles de cette incroyable, incontournable fête de tous les imaginaires dont vous avez su faire une vrai parenthèse pleine de joie et de fantaisie dans un réel pas toujours rose. Merci encore.

Je n'ai pas pris de photo de ma trombine en dédicace, cette fois, j'étais trop occupé, mais par contre, j'en ai ramenée une de mes ballade dans la ville... Elle résume bien à elle seule l'ambiance de ce salon entre rêve et réalité.

Un Galoup à Saint-Malo

Un petit message pour vous parler du Festival des Etonnants Voyageurs se déroulant dans la magnifique cité Corsaire de Saint-Malo. Je m'y trouvais voiçi trois semaines sur l'invitation des Editions Hachette puisque "Le Dernier Hiver" était sélectionné pour le Grand Prix de l'imaginaire. Je n'ai bien sûr pas résisté au plaisir de poser avec un de mes héros d'enfance, Surcouf, en chantant "Buvons-en une, buvons-en deux, à la santé, des amoureux..." et ce d'autant plus que ma belle m'a accompagné dans ce voyage.


Et puis, sur les remparts de Saint-Malo, près des canons qui surveillent le large et l'anglois de leurs massives gueules de bronze on fait de charmantes rencontres comme cette jolie boucanière... Surcouf aurait-il une descendante ?








Ce fut un merveilleux weekend, les Malouins nous ayant réservé un chaleureux accueil... Et puis les crêpes  au "Corps de Garde" sur les remparts, le dimanche soir, avec toute l'équipe Hachette, alors que le soleil ensanglantait de ses derniers rayons la tombe de Châteaubriand... c'était juste magique. Merci donc à Cécile Terouanne, mon éditrice, pour ce weekend magique et la soirée qui l'a cloturée.


lundi 14 mai 2012

Mon planing de dédicaces et salon 2012 (Provisoire)


Il n'est jamais trop tard pour bien faire, alors voilà, je vous livre ici le planning de mes dédicaces jusqu'à la fin de l'année (ce planning peut encore évoluer, j'y apporterai des correctifs si nécessaire).



-        26-27-28 Mai : Les Etonnants Voyageurs à Saint-Malo (où le« Dernier Hiver » est sélectionné pour le « Grand Prix de l’Imaginaire » dans la catégorie Roman Jeunesse)



-        30-31 mai 1-2-3 Juin : Les Imaginales d’Epinal (où le Dernier Hiver a fini second juste après « Nuit tatouée » de Charlotte Bousquet qui a remporté le prix des Collégiens et où Alban est sélectionné pour le ¨Prix des Imaginales catégories Roman Jeunesse)



-        Mardi 22 : Intervention avec les classe du collège Joseph Hennequin à Gannat.



-        Samedi 9 Juin : Intervention et- conférence lors du festival des "Incorreziens" à Ussel.



-        Dimanche 10 Juin : Salon du Livre de Chalvignac.



-        Samedi 23 Juin : Remise du Grand Prix des Jeunes Lecteurs de la PEEP (fédération des parents d’élèves de l’éducation laïque) pour lequel Alban est également sélectionné et dédicace à Paris.



-        Dimanche 24 Juin : dédicace à la fête médiévale de Provins



-         Du 5 au 8 Juillet : à la Japan expo.



-        Samedi 25 août : Dédicace à la librairie Catygor à Aigues-Mortes pour la fête médiévale de la Saint Louis.



-        Le 8 et 9 Septembre : salon du Livre de Fuveau en Provence à côté d’Aix.



-        5 et 7 octobre : salon du livre de Gaillac.



-        8 au 14 octobre : salon du Livre de Saint-Etienne.



-        20 et 21 Octobre : Salon du livre Scientilivre à Labège à côté de Toulouse.



-        9 au 11 novembre : Salon du livre de Brive



-        Du 24 au 25 novembre : Salon du livre de Colmar.



-        Du 28 novembre au 3 décembre : Salon du livre de Montreuil.





Voilà, vous savez tout. Si vous voulez me rencontrer vous saurez où me trouver.